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Avec l'aide technique de la division avions militaires de General Dynamics (rachetée depuis par Lockheed Martin), AIDC entama alors à Taïchung la conception de l'Indigenous Defence Fighter (IDF) Ying-Yang allas A- 1, bientôt rebaptisé Ching-Kuo (prénom du défunt fils du président Tchang Kaï-Chek). L' avion fit son premier vol le 28 mai 1989.
Ce prototype monoplace, aussitôt suivi de deux autres biplaces, donna rapidement naissance à une présérie de dix machines qui servirent à valider le concept général du chasseur. Résolument hybride, l'A-1 Ching-Kuo ne peut cacher ce que sa cellule a emprunté au F- 16 de Lockheed Martin ainsi qu'à d'autres chasseurs américains. En fait, pour économiser au maximum sur le développement de L'IDF, AIDC s'est servi d'études aérodynamiques préalablement faites aux Etats-Unis tout en intégrant à la cellule des systèmes et une avionique américano-anglaise provenant d'avions existants. Par exemple, les commandes de vol électriques sont celles du F- 16, les atterrisseurs ceux du F-5, le canon celui du F/A- 18, etc. Le résultat est sans surprise un chasseur moderne aux performances très proches, voire supérieures, à celles du F- 16 avec des caractéristiques externes qui (bien qu'il soit plus petit) le rapprochent du F/A-18.
Propulsé par une paire de moteurs ITEC TFE-1042 (F125) de 4,5 t de poussée unitaire avec postcombustion (réalisés en coopération avec Honeywell, le Ching-Kuo se veut un chasseur léger polyvalent. Il est doté d'un radar Kam-Lung GD 53 tiré de l'APG67 (développé à l'origine par General Electnc pour le défunt Northrop F-20 Tigershark que Taïwan n'avait pas été autorisé à acheter) et incorporant des modes propres à lAPG66 du F- 16. Le Ching-Kuo met en oeuvre un armement principalement "made in Taiwan" compose de missiles air-air Tian-Chien 1 et Tian-Chien Il (conçu par l'Institut Chung Shan) qui sont présentés comme des copies améliorées d'AIM-9L et d'AIM- 120 américains dotés d'autodirecteurs développés par Taïwan avec des composants dérivés de matériels existants.
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